mardi 31 mai 2016

ATEC-TROYES, le bateau lavoir du Cours Jacquin

Les cartes postales anciennes et le bateau lavoir du Cours Jacquin. 
Amarré près de l’ancien abattoir, dans le Quartier Bas. C'était un lavoir double, avec un bâtiment habitation pour la propriétaire et il comportait également un bureau et une buanderie. Un second bâtiment, le lavoir proprement dit, disposait d’un séchoir dans la partie supérieure. Construit en 1896, le lavoir disparaît en mai 1932 après un double naufrage, dû à l’usure des coques en bois. En novembre 1932, il est remplacé par un lavoir terrestre sur les terrains de la  » Cité des Amis », qui se trouvait à proximité. Mais bientôt les nouvelle machines à laver allaient mettre à mal ce dispositif de lavage manuel si pénible pour les laveuses. Archive : Claude Bérisé, Le bateau lavoir de Troyes, in CPC n° 146, 1992
Avec cette CPA, son emplacement est facile à reconnaître
La partie séchoir


mercredi 18 mai 2016

TROYES Cirque équestre

C'était à l'époque ou le Cirque municipal, (pardon, le Théâtre de Champagne) présentait des numéros équestres. Donc avant que ce ne soit un cinéma.

lundi 9 mai 2016

TROYES a une Histoire : La Vanne du Pouce en réparation

Carte postale 1910 & Vue stéréoscopique, avant 1900
La Vanne du Pouce en réparation. Elle réglait le niveau d'eau du bief du moulin de Brusley en faveur du moulin de St-Quentin.
L'ouverture était de 1 pouce par une sentence arbitrale de Nicolas de Mauroy datée de 1473.
Voir A. Chaumonnot : Rivière de Seine. Étude sur la dérivation de Troyes, page 99.
La vanne a disparu dans les années 1980 dans l'indifférence générale.




samedi 30 avril 2016

Ste-Blandine - Notre-Dame des Servantes - Troyes

Oeuvre de Sainte-Blandine à Troyes

PÈLERINAGE STE BLANDINE DIOCÈSE DE TROYES
On reconnaît Mgr Marie-Étienne-Laurent Monnier, évêque de Troyes, de 1907 à 1927 (clic pour agrandir)

Remarquez les médailles

La Croix de Constance (de Lyon) : Est-ce la croix gravée sur une monnaie donnée par St-Germain à Ste-Geneviève au 5ème siècle ? 

Voir : "Eglise et vie chrétienne dans le diocèse de Troyes du IVe au IXe siècle",  Par Isabelle Crété-Proti, 2002, page 160 

Constance de Lyon est un lettré gaulois du ve siècle, ami de Sidoine Apollinaire, auteur de la plus ancienne Vie de saint Germain d'Auxerre (composée vers 480).

mardi 26 avril 2016

TROYES : Banquet Fêtes de la Bonneterie

Très belle photo Marcus d'un banquet de Fêtes de la Bonneterie, dans hall de la Laborieuse boulevard de Dijon à St-Julien-les-Villas. Années 30

samedi 2 avril 2016

TROYES Grande Guerre Cavaliers militaires au Vouldy

Cavalier militaire photographié au Vouldy par Paul Martinet
Médecin militaire photographié au Vouldy certainement par Paul Martinet qui tenait salon précisément à cet endroit vers le Chalet Vert.


vendredi 25 mars 2016

mercredi 16 mars 2016

TROYES Eglise réformée

Le temple de Troyes accueille les réformés troyens qui constituent 50 % des protestants aubois. Pour l'autre moitié des fidèles, au culte à Troyes s'ajoutent ceux de Brienne-le-Château et d'Estissac, chacun une fois par mois. L'ensemble de la communauté représente 0,3 % de la population du département. Le temple, construit sur les plans néo-gothiques de MM. H. Boulanger et E. Garrel, est inauguré le 19 mai 1859.



lundi 7 mars 2016

TROYES - Écluse du canal de la Haute-Seine travaux sur collecteur égouts

Travaux sur le grand collecteur des égouts. Derrière les ouvriers la porte de l'écluse. A droite le café du Midi à l'entrée du boulevard Danton et à gauche les Coopérateurs de Champagne ex  Laborieuse, vers 1958.
Pratiquement au même emplacement : Écluse du canal de la Haute-Seine, le temple à droite et la Laborieuse à gauche, vers 1880


lundi 22 février 2016

Emile DRIANT tué au Bois des Caures 22 février 1916





Souvenirs du Colonel Emile DRIANT

 Tué à l'ennemi le 22.02.1916, il meurt en Héros

Le 22 février 1916 DRIANT succombe au Bois des Caures le LCL Emile Driant, commandant les 56e et 59e BCP.


Rappelé à l'activité le 7.08.1914 (état-major gouverneur militaire de la place de Verdun).

Hors-cadres de réserve et commandant les 56e et 59e bataillons de chasseurs à pied le 10.05.1915.



Le 21 février 1916, au matin, un orage de feu éclate sur les divisions françaises massées autour de Verdun. Un million d'obus pilonnent la zone. En quelques heures, tout un paysage, déchiqueté, devient un effroyable chaos : la fameuse "cote 304" aura perdu 7 mètres de hauteur.  

Au milieu de l'après-midi, l'infanterie allemande monte à l'assaut. Dans le bois des Caures, les 56ème et 59ème bataillons de chasseurs à pied, seuls face à une division, n'ignorent rien de ce qui les attend : leur chef, le lieutenant-colonel Emile Driant, député de Meurthe-et-Moselle, qui va mourir en héros, ne leur a pas caché la vérité. A un contre dix, déjà décimés par le bombardement, les chasseurs résistent, mais perdent en 24 heures 90 % de leurs effectifs. Leur sacrifice contribue à bloquer l'avancée allemande et permet d'acheminer des renforts.

Les Allemands l'ont inhumé sans cercueil à l'endroit où il est tombé, le CBA Renouard est enterré à ses côtés.
Le 9 août 1919, dans la matinée, ils ont été identifiés par l'adjudant Torréano et quatre soldats identificateurs qui ont ouvert les deux tombes en présence de Mme Driant, du Général Renouard, le Gal. Valentin (gouverneur de Verdun), du Ltn Robin, chef de l'état civil, du Curé de Ville......
Les restes ont été formellement reconnus, les galons étaient encore nets sur l'uniforme.
Le Général Renouard fît transférer son fils au cimetière du Faubourg-Pavé à Verdun.
Le Colonel Driant fut mis en bière et laisser sur place.
Son cercueil et sa tombe ont été retrouvés intacts le 9 octobre 1922 lors de sa seconde exhumation.
source :http://lagrandeguerre.cultureforum.net/t10446-lieutenant-colonel-driant
Notre Dame Paris. Messe dite par le cardinal Amette à la mémoire du colonel Driant 

Carte postale rare Prime de "La Voix des Caures"
1934 : Exhumation, Ville-Devant-Chaumont - Bois des Caures - Minutieux examen d'identification du corps de Colonel DRIANT. Le docteur Pelas, l'Abbé WEPPE tient entre ses mains le crâne. Grégoire commissaire de police et le capitaine Clément, officier d'Etat-Civil.

Emile Driant (1855-), traumatisé par la défaite de Sedan, gendre du général Boulanger, s’engage dans l’armée et trouvera une mort héroïque à Verdun en 1916. Entre temps, il aura écrit toute une littérature populaire et patriotique sur son obsession des invasions, prophétisant les périls et les guerres, devenant l’un des auteurs prolifiques du roman d’aventures coloniales et inventant le récit militaire d’anticipation, dans une description apocalyptique d’un monde total au bord de l’anéantissement. Outre le danger allemand qu’il avait prédit dès 1880, il écrit sur le réveil de l’Islam (« L’Invasion noire ») et imagine le triomphe d’une dictature prolétarienne et marxiste (« La Révolution de demain »). Son bellicisme se nourrit de l’idée lancinante du déclin de la France. 


dimanche 21 février 2016

Commandant Emile DRIANT à TROYES


Le nom du lieutenant-colonel Driant est indissociable de la bataille de Verdun et des traditions des chasseurs à pied. Élevé entre les Deux Guerres au rang de héros national, il a laissé une vingtaine
de romans d’aventure qui ont fait de lui le Jules Verne militaire, sous la signature de Capitaine Danrit.

 Le séjour à Troyes du Cdt Driant : 12 juillet 1899 - 24 décembre 1905
En décembre 1898, il reçoit le commandement du 1er bataillon de chasseurs à pied stationné dans la caserne Beurnonville à Troyes.

Sa détermination et son courage le conduisent à risquer sa vie le 13 janvier 1901 lorsqu'il intervient pour raisonner le forcené Coquard dans le faubourg de Sainte-Savine.

Malgré ses brillants états de services, Driant n'est pas inscrit au tableau d'avancement. Politiquement engagé dans un catholicisme de droite, il subit les contrecoups de l'anticléricalisme ambiant des années de la loi de séparation des Eglises et de l'Etat, et se voit inculpé dans l'affaire des fiches où les officiers auraient été notés en fonction de leur opinions religieuses.

Une campagne de presse lui reproche d'avoir organisé un office en la cathédrale de Troyes à l'occasion de la fête de Sidi-Brahim et d'avoir attenté à la liberté de conscience de ses hommes en les contraignant à assister à ce même office.

Frappé de quinze jours d'arrêt, il demande sa mise à la retraite et décide d'entrer en politique afin de défendre l'Armée au Parlement ; il a alors cinquante ans.

14 juillet 1904 : Commandant Driant à l'angle du boulevard du 14 juillet et de la rue de la Grande-Tannerie à Troyes


Émile, Augustin, Cyprien Driant, 11 septembre 1855 - 22 février 1916, était un officier de carrière français. Gendre du général Boulanger, écrivain sous le pseudonyme de Danrit ou capitaine Danrit, député deNancy.
Il reprend le service au début de la Première Guerre mondiale. Il meurt à Verdun à la tête des 56e et 59e bataillons de chasseurs, en février 1916.
Le commandant Driant à Troyes : Il nommé en juillet 1899 chef de corps du 1er bataillon de chasseurs à pied en garnison à Troyes. Il exerce son commandement avec mérite relatent ses subordonnés et la presse locale, et fait du premier bataillon, le bataillon d’élite connu dans toute l’armée française sous le nom de « Bataillon Driant » très populaire en Champagne.  
Son commandement à Troyes : 12 juillet 1898, Chef  de Bataillon, Chef de corps du 1er B.C.P., à Troyes, jusqu'à son départ à la retraite, suite à une punition de 15 jours d'arrêts. 
Photographies collection Philippe BRUN