mardi 4 février 2020
mardi 31 décembre 2019
dimanche 1 décembre 2019
samedi 12 octobre 2019
LA TEINTURERIE DE CHAMPAGNE TROYES
LA TEINTURERIE DE CHAMPAGNE
Usine de blanchiment, 15, rue des Hauts-Trévois
Etat vers 1960 – Prise de vue photo aérienne Combier
Aujourd’hui, FRANCE TEINTURE, Société en Commandite
par Actions, depuis novembre 2004
Nicolas Tinelli
(52 ans) et Vincent Lemmel (55 ans), Denis Arnoult (46 ans), anciens cadres de l'entreprise, ces trois
nouveaux dirigeants favoriseront les tissus à forte valeur ajoutée par un plan
d'investissement de 2 millions d'euros. L'Usine Nouvelle N° 2939 | 10/11/2004
La teinturerie de Champagne, entreprise
fondée par les familles Six et Levielle [1],
occupe entre 1925 et 1930 un site où existent des usines de blanchiment. Elle
fonctionne d'ailleurs déjà à côté d’ateliers de blanchiment qu’elle réunit à
ses locaux datant environ des années trente. La teinturerie de Champagne
devient une société anonyme en 1954 et absorbe la bonneterie Rougé située à
l’est de l’ensemble, après 1960.
A noter, la cheminée d’usine en béton. Ancien dirigeant
Philippe LEVIELLE.
La Teinturerie, avec à gauche le Canal des
Trévois et à droite la rue des Hauts-Trévois. Au fond le Moulin de Pétal, bâtiment
blanc à étages qui se reflète dans son sous-bief. A gauche du moulin, en limite
de photo, la Papeterie de Champagne (Bolloré) et ses deux pavillons d’entrée,
toujours existant. Au fil du temps l’usine s’est étendue et chevauche le canal
des Trévois jusqu’à la rue Guillaume Le Bé. De nouveaux bâtiments sans grand
intérêt architectural couvrent les jardins et ont fait disparaître une rue
latérale au bras d’eau, la Chaussée des Blanchisseurs. Entre la teinturerie et
le moulin de Pétal, la manufacture de bonneterie Rougé (avant guerre, aussi
propriétaire du « petit château », maison bourgeoise face à l’usine
au 23, rue des Hauts-Trévois). Ensuite Bessin et Nicot [2].
[1] Levielle, Jean (1886-1933) - Né en 1886,
originaire du Nord de la France, teinturier, Jean Levielle est d'abord
contremaître et directeur de teinture dans des Maisons importantes, puis avec
le concours des siens, il monte la Teinturerie de Champagne, qui prospère
rapidement. Décédé le 19 décembre 1933, dans un accident automobile.
[2] Emile Rougé fait édifier une usine de
bonneterie vers 1910 sur un ancien site de blanchisserie. Vers 1960, cet
établissement est exploité par la S.A. Bessin et Salson, puis rattaché ensuite
au site de la teinturerie de Champagne qui le jouxte. Atelier de fabrication en
rez-de-chaussée composé d’une halle en moellons couverte de sheeds en tuiles mécaniques,
et dont les pignons sont percés par un oculus. © Inventaire général – Désormais
reconverti en studios pour étudiants.
lundi 7 octobre 2019
jeudi 12 septembre 2019
mercredi 21 août 2019
mercredi 10 juillet 2019
dimanche 7 juillet 2019
Partition chanson ancienne Résistance, 1945
samedi 6 juillet 2019
vendredi 5 juillet 2019
mercredi 3 juillet 2019
vendredi 14 juin 2019
jeudi 16 mai 2019
samedi 4 mai 2019
mercredi 1 mai 2019
mardi 30 avril 2019
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samedi 27 avril 2019
Conférence Académie troyenne d'études cartophiles ATEC
Ouvrons une fenêtre sur
l’archéologie de Troyes gallo-romain
Conférence de l’Académie Troyenne d’Etudes Cartophiles
Par Gilles Deborde,
archéologue et Pascal Gry, historien
Auditorium de la Maison du Patrimoine
à Saint-Julien-les-Villas (Aube)
Samedi 18 mai 2019
à 16 h 00
La fouille en 1994-95 du site de
l’ancien abattoir de Troyes, rue Simard, avec conduit à renouveler de manière
conséquente les connaissances archéologiques sur la ville de Troyes gallo-romaine.
La perception d’une ambition forte initiale et le sentiment d’une construction jamais
achevée n’ont cessé de se confirmer à mesure des opérations d’archéologie
préventive, fouilles et diagnostics confondus, conduites ces dernières années sur
l’agglomération et sa périphérie. Entre
sa fondation à la fin du I° siècle av. J.-C. jusqu’à la disparition de l’Empire
romain d’Occident, la cité aura ainsi connu plusieurs phases de développement ayant
abouti à une rétraction urbaine partielle à la veille du Moyen Age.
Cette conférence, illustrée d’études
cartographiques et d’analyses publiées en 2015 par les deux conférenciers dans
un même ouvrage de synthèse, « Troyes,
naissance d’une cité », sera enrichie des résultats des plus récentes
découvertes archéologiques, comme celle d’un nouveau tronçon d’aqueduc à
l’ouest de la ville et celle d’une nécropole de la fin de l’Indépendance à
l’intérieur de l’agglomération actuelle.
Cette nouvelle fenêtre ouverte sur
l’archéologie de Troyes gallo-romain sera aussi une invitation à déambuler dans
les rues de la ville et à pousser des portes à la recherche des indices ténus,
mais encore en situation, d’un patrimoine architectural antique mal connu.
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