dimanche 3 septembre 2023

90... vous avez dit 90

Le Musée de la Bonneterie (Troye) fête les 90 ans de LACOSTE PAR DUC TRAN 10 AVRIL 2023 2 MINS READ Lacoste 90 ans - Musée de Bonneterie Troye 0 À l’occasion des 90 ans de LACOSTE, le musée de la Bonneterie à Troyes, en France, accueille une exposition qui rend hommage à l’histoire unique de la marque et aux talents qui en sont à l’origine. L’exposition présente la vision de la marque en matière de sport et de mode, le tissu emblématique « petit piqué » et les personnes qui ont contribué à son succès au fil des ans. Dans la pittoresque ville de Troyes, le Musée de la Bonneterie (Hôtel de Vauluisant) offre un regard complet sur l’histoire de LACOSTE à travers des photographies, des archives et des tenues emblématiques. L’exposition met en lumière le parcours de la marque, des débuts modestes du polo jusqu’à ses collaborations modernes avec des artistes internationaux. PUBLICITÉ L’histoire de LACOSTE commence en 1923 lors de la Coupe Davis, lorsque le champion de tennis René Lacoste jette son dévolu sur une valise en crocodile. Malgré sa défaite, un journaliste américain a entendu l’histoire et l’a surnommé avec humour « The Alligator » (L’Alligator). Ce surnom a été mentionné pour la première fois dans le Boston Evening Transcript et est finalement devenu la base du célèbre logo crocodile de la marque. Créé par Robert George en 1927, le logo a rapidement trouvé sa place sur les blazers et les chemises de René Lacoste, faisant ainsi l’histoire en tant que premier logo visible à l’extérieur d’un vêtement. Cependant, l’histoire du polo LACOSTE est autant une histoire d’innovation que de branding. Le partenariat de René Lacoste avec l’industriel troyen André Gillier a conduit à la création de l’emblématique maille « petit piqué », un tissu respirant et léger offrant confort et liberté de mouvement. PUBLICITÉ L’approche révolutionnaire de LACOSTE en matière de tenues de tennis a remis en question les conventions et a transformé la mode des années 1930. La garde-robe moderne et légère de la marque a été saluée internationalement, et la production de la « Chemise Lacoste » a commencé à Troyes en 1933. Avec Gillier, ils ont été parmi les premiers à concevoir des tenues de sport adaptées à une société en mutation et à l’évolution de la relation avec le corps. L’exposition au Musée de la Bonneterie met en lumière l’histoire de ces deux hommes visionnaires et célèbre leur impact durable sur le monde de la mode. Dominique Fiorano, conservateur du musée, explique que la maille « petit piqué » n’est que l’un des nombreux brevets industriels déposés par l’entreprise de bonneterie troyenne. Les visiteurs de l’exposition sont conviés à une vision complète du parcours de LACOSTE, de ses racines manufacturières à ses différentes collaborations avec des artistes internationaux. Parmi les œuvres présentées figurent le polo en porcelaine de Li Xiao Feng, les B-boys et B-girls de Keith Haring, une édition spéciale de polo dessinée par Karl Lagerfeld pour le magazine Visionnaire, et un polo entièrement cousu de crocodiles par les designers brésiliens Campanas. Le polo LACOSTE, qui aurait pu rester un simple vêtement, est devenu un phénomène de mode dans les années 1960. Cette exposition met en valeur l’engagement continu de la marque en faveur de l’innovation et sa capacité unique à allier harmonieusement sport, mode et élégance. Alors que LACOSTE célèbre son 90e anniversaire, l’exposition au Musée de la Bonneterie de Troyes témoigne de l’attrait intemporel de l’iconique crocodile. Ces contenus peuvent également vous intéresser : « Basquiat x Warhol, à quatre mains« , la collision créative à la Fondation Louis Vuitton Montblanc Masters of Art : Un hommage au génie de Vincent van Gogh Chefs-d’œuvre à porter : La collection Swatch Art Journey 2023 Musée de la Bonneterie (Hôtel de Vauluisant) 4 Rue Vauluisant 10000 Troyes France

vendredi 2 juin 2023

Lacoste célèbre ses 90 ans

Les 90 ans de LACOSTE sont célébrés par la Monnaie de Paris Monnaies & Billets Publié le 30 mai 2023 Depuis plusieurs années, la thématique de l’Excellence à la Française associe le savoir faire d’excellence d’une des 70 maisons du Comité Colbert à celui de la Monnaie de Paris et propose une collection singulière qui conjugue leurs talents respectifs. Parmi les grandes maisons à avoir collaboré avec la Monnaie de Paris figurent Cartier en 2010, Baccarat en 2014, Sèvres Cité de la Céramique en 2015, Van Cleef Arpels en 2016, Guy Savoy en 2017, Boucheron en 2018, le musée du Louvre en 2019, Berluti en 2020 ou encore Dior et le Louvre en 2022. En 2023, la Monnaie de Paris en collaboration avec la Maison Lacoste, propose une collection exclusive alliant leurs savoir faire. Une alliance qui rend hommage à la première marque de sportswear de l’histoire ainsi qu’à son savoir faire unique en matière de tissage et qui célèbre les liens forts de la marque avec le sport de compétition, notamment le tennis et le golf. A l’occasion des 90 ans de Lacoste, la Monnaie de Paris met en lumière tout l’univers du plus célèbre des crocodiles au travers d’une collection riche en symboles. Symbole d’un savoir faire à la française, la Maison Lacoste, membre du Comité Colbert, fondée en 1933 a donné naissance à cette occasion à un incontournable de tous les vestiaires, le polo Lacoste L 12 12 en jersey de coton petit piqué, manches courtes et col maille bords côtes Un vêtement devenu emblématique et à partir duquel la Maison Lacoste n’a cessé de se développer, additionnant les expertises jusqu’à devenir une marque iconique à la croisée de la mode et du sport. Marque de légende, intergénérationnelle et multiculturelle, qui véhicule un lifestyle plébiscité dans le monde entier, Lacoste s’appuie sur un héritage dont le maître mot demeure l’élégance, à la fois universelle et intemporelle, créative et inventive. L’élégance portée par Lacoste va bien au delà des apparences. C’est une valeur qui prône l’expression des beaux gestes, des parcours incroyables, des comportements courageux et altruistes. Elle distingue chaque personne au delà des différences. Dans un monde qui souligne trop souvent ce qui sépare, Lacoste rassemble. Lacoste célèbre ses 90 ans C’est en 1923 lors d’un match disputé aux Etats Unis, que René Lacoste, 19 ans, est surnommé le crocodile pour sa ténacité sur le court. Brodé dès 1927 sur un blazer puis sur des polos, l’animal stylisé devient le premier logo visible sur un vêtement. Homme multiple, doué d’un mental d’acier, le champion a remporté sept tournois majeurs en simple et appartenu à l’équipe française victorieuse lors de la Coupe Davis de 1927 et 1928. Son génie consiste aussi à défier les conventions vestimentaires en plaçant la liberté de mouvement au premier plan. En raccourcissant les manches de la chemise d’usage, il donne naissance au polo Avec ce vestiaire moderne, léger et tout terrain, il conquiert ses amis joueurs et pose les bases du développement de la marque Chemise Lacoste. C’est en 1933 que la marque Lacoste est fondée, il y a tout juste 90 ans.Inventeur aussi affuté qu’inspiré, il conçoit quelques années plus tard, en 1963 la première raquette métallique, la T 2000. Ses inventions ont ainsi révolutionné non seulement son jeu mais aussi celui de toutes les générations qui lui ont succédé. René Lacoste demeure un exemple à suivre et la marque Lacoste un incontournable partenaire du tennis mondial. Un crocodile d’un kilo or Pour célébrer les 90 ans de Lacoste, Joaquin Jimenez, Graveur Général de la Monnaie de Paris, s’est plongé dans les archives de la maison et a imaginé une monnaie de 1 Kilo en Or en forme de crocodile. Côté face, l’animal tient dans sa gueule une balle de tennis, hommage à René Lacoste, champion et fondateur d’une marque qui n’a cessé depuis de perpétuer son attachement à ce sport. L’or a été travaillé afin que trois matières coexistent sur la tête du crocodile, celle très caractéristique de sa peau sur le corps, le motif du piqué, savoir faire signature de la Maison Lacoste et sur la queue, le motif d’une balle de golf, un sport cher à Simone Thion de La Chaume, épouse de René Lacoste et championne, elle aussi, mais sur le green. Pour apporter du mouvement à l’ensemble, ces trois textures sont traitées ici avec des mises en perspective différentes. Au dessus du dos du crocodile sont inscrites des valeurs portées par la Maison Lacoste équipe, passion, fair play, effort, ténacité, élégance, performance. Côté revers, sur un fond sablé qui évoque la terre battue des courts de tennis de Roland Garros, où René Lacoste a remporté plusieurs compétitions et dont Lacoste est partenaire depuis plus de 50 ans, des lignes rappellent celles des courts C’est là que figurent la valeur faciale de la monnaie, le millésime et 1933 date de création de la Maison Lacoste La silhouette de René Lacoste apparait en mouvement sur le court, il semble frapper la balle attrapée par le crocodile qui crée le lien entre les deux côtés de la monnaie. Des monnaies en forme de raquettes Côté face, le manche est similaire à celui d’une véritable raquette de tennis la gravure reflète la réalité de l’objet. Sur le dessin du cordage figurent un crocodile et une balle. Le Crocodile, surnom de René Lacoste est devenu l’emblème de la marque. Et en hommage à Simone Thion de La Chaume, son épouse, elle aussi championne, la balle de tennis revêt la texture d’une balle de golf. Côté revers, même réalisme avec pour seul détail supplémentaire le millésime placé en haut du manche. Au cordage se substitue l’emblématique motif du piqué de coton. Le dessin du cordage apparaît quant à lui sur le haut d’un polo représenté sous la valeur faciale, dont les zéros s’apparentent à des balles de tennis. Des pièces de 50 € Côté face, un crocodile, représentant à la fois René Lacoste et la Maison qu’il a fondée, épouse les contours supérieurs de la monnaie. Placé sur un fond sablé qui évoque la terre battue de Roland Garros, il domine la silhouette du champion de tennis en action sur le court symbolisé ici par des lignes perpendiculaires. Une balle est placée à côté de la tête du crocodile. Le revers de la monnaie est divisé en trois zones distinctes, faisant référence à une balle de tennis vue du dessus. La première reprend la texture d’une peau de crocodile La deuxième, celle du piqué de coton du polo Lacoste. La troisième enfin, celle du cordage de la raquette de tennis Au milieu de la monnaie trône la valeur faciale dont le 0 est représenté par une balle de golf, hommage au sport pratiqué avec brio par la championne Simone Thion de La Chaume, l’épouse de René Lacoste. Les médailles Côté face, un crocodile, représentant à la fois René Lacoste et la Maison qu’il a fondée, épouse les contours supérieurs de la monnaie. Placé sur un fond sablé qui évoque la terre battue de Roland Garros, il domine la silhouette du champion de tennis en action sur le court symbolisé ici par des lignes perpendiculaires. Une balle est placée à côté de la tête du crocodile. Le revers de la monnaie est divisé en trois zones distinctes, faisant référence à une balle de tennis vue du dessus. La première reprend la texture d’une peau de crocodile. La deuxième, celle du piqué de coton du polo Lacoste. La troisième enfin, celle du cordage de la raquette de tennis. Au milieu de la monnaie trône le logo des 90 ans de la Maison Lacoste, un crocodile vu de profil dont le corps a été remplacé par le nombre 90. Envie d’en savoir plus ou de vous procurer une de ces pièces, découvrez-les sur le site de la Monnaie de Paris

dimanche 28 juin 2020

L'ATEC-TROYES, recrute !


RECRUTEMENT

L'Académie troyenne d'étude cartophiles recrute de nouveaux membres intéressés par l'Histoire locale. L'ATEC cherche des personnes motivées et désireuses de publier leurs recherches en histoire locale, à travers conférences et brochures. L'ATEC, 25 ans d'expérience ! Collaborez à l'écriture d'une œuvre personnelle ou en association avec d'autres. Participez, à la réalisation à la poursuite de notre projet collectif. L'ATEC vous offre cette possibilité. L'édition est chère et difficile. Nous avons une expertise qui vous permettra de diffuser vos connaissances par un document écrit et richement illustré (50 pages, couverture quadri).

samedi 14 mars 2020

TROYES - La rue du Vauluisant par Léopold SMETANA

Troyes, la rue Vauluisant - Léopold SMETANA (1867-1948)
Huile/toile,1925, est passé en vente 02/06/2012
Reproduit en carte postale
Son épouse était institutrice.
J'ai eu entre les mains deux tableaux de Léopold SMETANA.
Le premier représentait la cour de récréation de l'école maternelle de Bar-sur-Seine. Il avait été acheté Galerie du Point du Jour et a été offert au Dr Alice DOUMIC-GIRARD* pédopsychiatre  (1913-2010, collaboratrice du Pr Robert DEBRE ou exerçant à l'hôpital Robert Debré) qui avait donné vers 1980 une conférence organisée conjointement par la Bibliothèque Municipale de Troyes (Mlle Françoise BIBOLET) et le Centre Départemental de Documentation Pédagogique (Jean-Claude LAUFFENBURGER), dans le cadre d'un cycle de conférences accompagnant une exposition "Le jeu et le jouet". C'est l'association des Amis de la Bibliothèque qui avait réglé l'achat (500f si je me souviens bien). * son mari était le médecin du Sénat.
Le second tableau m'avait été signalé par M. Alain REGNIER, instituteur à l'école Auguste Millard située à l’angle du Cours Jacquin et de l’avenue du Premier Mai à Troyes où j'ai exercé quelques années entre  1968 et 1970. Ce tableau est de dimensions un peu plus importante et représente un repas dans une salle d'école. Il tenait un tas de charbon dans le grenier des logements de fonction des instituteurs de l'école !!! J'ai récupéré ce tableau pour le Musée aubois de l'histoire de l'éducation (MAHE). Après un sérieux nettoyage par le Galerie du Point du Jour, il figure désormais dans les collections du MAHE où il doit encore est visible.

Je crois me souvenir qu'une exposition a été consacrée à SMETANA, à Sainte-Savine; Je n'en connais ni le lieu exact (mairie?) ni la date.
Jean-Claude Lauffenburger

mardi 31 décembre 2019

Winston CHURCHILL à Hendaye Brochure

Brochure 108 pages, disponible à la vente 25 €
Tirage confidentiel à compte d'auteur
Demandez à jacques.fouinos@gmail.com


samedi 12 octobre 2019

LA TEINTURERIE DE CHAMPAGNE TROYES


LA TEINTURERIE DE CHAMPAGNE
Usine de blanchiment, 15, rue des Hauts-Trévois
Etat vers  1960 – Prise de vue photo aérienne Combier  
Aujourd’hui, FRANCE TEINTURE, Société en Commandite par Actions, depuis novembre 2004

Nicolas Tinelli (52 ans) et Vincent Lemmel (55 ans), Denis Arnoult (46 ans), anciens cadres de l'entreprise, ces trois nouveaux dirigeants favoriseront les tissus à forte valeur ajoutée par un plan d'investissement de 2 millions d'euros. L'Usine Nouvelle N° 2939 | 10/11/2004
La teinturerie de Champagne, entreprise fondée par les familles Six et Levielle [1], occupe entre 1925 et 1930 un site où existent des usines de blanchiment. Elle fonctionne d'ailleurs déjà à côté d’ateliers de blanchiment qu’elle réunit à ses locaux datant environ des années trente. La teinturerie de Champagne devient une société anonyme en 1954 et absorbe la bonneterie Rougé située à l’est de l’ensemble, après 1960. A noter, la cheminée d’usine en béton. Ancien dirigeant Philippe LEVIELLE.

 La Teinturerie, avec à gauche le Canal des Trévois et à droite la rue des Hauts-Trévois. Au fond le Moulin de Pétal, bâtiment blanc à étages qui se reflète dans son sous-bief. A gauche du moulin, en limite de photo, la Papeterie de Champagne (Bolloré) et ses deux pavillons d’entrée, toujours existant. Au fil du temps l’usine s’est étendue et chevauche le canal des Trévois jusqu’à la rue Guillaume Le Bé. De nouveaux bâtiments sans grand intérêt architectural couvrent les jardins et ont fait disparaître une rue latérale au bras d’eau, la Chaussée des Blanchisseurs. Entre la teinturerie et le moulin de Pétal, la manufacture de bonneterie Rougé (avant guerre, aussi propriétaire du « petit château », maison bourgeoise face à l’usine au 23, rue des Hauts-Trévois). Ensuite Bessin et Nicot [2].  



[1] Levielle, Jean (1886-1933) - Né en 1886, originaire du Nord de la France, teinturier, Jean Levielle est d'abord contremaître et directeur de teinture dans des Maisons importantes, puis avec le concours des siens, il monte la Teinturerie de Champagne, qui prospère rapidement. Décédé le 19 décembre 1933, dans un accident automobile. 
[2] Emile Rougé fait édifier une usine de bonneterie vers 1910 sur un ancien site de blanchisserie. Vers 1960, cet établissement est exploité par la S.A. Bessin et Salson, puis rattaché ensuite au site de la teinturerie de Champagne qui le jouxte. Atelier de fabrication en rez-de-chaussée composé d’une halle en moellons couverte de sheeds en tuiles mécaniques, et dont les pignons sont percés par un oculus. © Inventaire général – Désormais reconverti en studios pour étudiants.