LA TEINTURERIE DE CHAMPAGNE
Usine de blanchiment, 15, rue des Hauts-Trévois
Etat vers 1960 – Prise de vue photo aérienne Combier
Aujourd’hui, FRANCE TEINTURE, Société en Commandite
par Actions, depuis novembre 2004
Nicolas Tinelli
(52 ans) et Vincent Lemmel (55 ans), Denis Arnoult (46 ans), anciens cadres de l'entreprise, ces trois
nouveaux dirigeants favoriseront les tissus à forte valeur ajoutée par un plan
d'investissement de 2 millions d'euros. L'Usine Nouvelle N° 2939 | 10/11/2004
La teinturerie de Champagne, entreprise
fondée par les familles Six et Levielle [1],
occupe entre 1925 et 1930 un site où existent des usines de blanchiment. Elle
fonctionne d'ailleurs déjà à côté d’ateliers de blanchiment qu’elle réunit à
ses locaux datant environ des années trente. La teinturerie de Champagne
devient une société anonyme en 1954 et absorbe la bonneterie Rougé située à
l’est de l’ensemble, après 1960.
A noter, la cheminée d’usine en béton. Ancien dirigeant
Philippe LEVIELLE.
La Teinturerie, avec à gauche le Canal des
Trévois et à droite la rue des Hauts-Trévois. Au fond le Moulin de Pétal, bâtiment
blanc à étages qui se reflète dans son sous-bief. A gauche du moulin, en limite
de photo, la Papeterie de Champagne (Bolloré) et ses deux pavillons d’entrée,
toujours existant. Au fil du temps l’usine s’est étendue et chevauche le canal
des Trévois jusqu’à la rue Guillaume Le Bé. De nouveaux bâtiments sans grand
intérêt architectural couvrent les jardins et ont fait disparaître une rue
latérale au bras d’eau, la Chaussée des Blanchisseurs. Entre la teinturerie et
le moulin de Pétal, la manufacture de bonneterie Rougé (avant guerre, aussi
propriétaire du « petit château », maison bourgeoise face à l’usine
au 23, rue des Hauts-Trévois). Ensuite Bessin et Nicot [2].
[1] Levielle, Jean (1886-1933) - Né en 1886,
originaire du Nord de la France, teinturier, Jean Levielle est d'abord
contremaître et directeur de teinture dans des Maisons importantes, puis avec
le concours des siens, il monte la Teinturerie de Champagne, qui prospère
rapidement. Décédé le 19 décembre 1933, dans un accident automobile.
[2] Emile Rougé fait édifier une usine de
bonneterie vers 1910 sur un ancien site de blanchisserie. Vers 1960, cet
établissement est exploité par la S.A. Bessin et Salson, puis rattaché ensuite
au site de la teinturerie de Champagne qui le jouxte. Atelier de fabrication en
rez-de-chaussée composé d’une halle en moellons couverte de sheeds en tuiles mécaniques,
et dont les pignons sont percés par un oculus. © Inventaire général – Désormais
reconverti en studios pour étudiants.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire