Les Frontstalags étaient
des camps de prisonniers de l'Armée allemande situés principalement en France dans la zone occupée lors de
la Seconde Guerre mondiale.
L'Allemagne
nazie renvoyait les prisonniers de guerre noirs et maghrébins de l'Armée
française dans la zone occupée française, le plus rapidement possible par peur
de maladies tropicales ou d'atteinte à la « pureté du sang aryen ».
Ils
étaient dispersés dans les 57 frontstalags dont celui de Vesoul, le camp
de discipline pour les « indigènes coloniaux ». Les soldats
noirs détenus au 31 décembre 1943 seront
encore 10 475. Certains d'entre eux parviendront à s'évader, ou
seront libérés par les Forces françaises de l'intérieur (FFI) qu'ils
rejoignirent souvent.
C'est
ainsi que Léopold Sédar Senghor, futur président de la
République du Sénégal (1960-1980) et il fut aussi le premier Africain à
siéger à l'Académie française. Il a également été ministre en France avant
l'indépendance de son pays.
Rare photographie
des COOPÉRATEURS - La LABORIEUSE occupés par les troupes Allemandes en
1940, dans ce qui deviendra le FRONT-STALAG 124. Ici étaient regroupés des
soldats français métropolitains et des colonies fait prisonniers lors de
l'avancée des troupes allemandes du IIIe Reich.
Front-Stalag 124
Troyes était composé des sites suivants :
"Les Haut Clos" (Hôpital en
construction),
"Camp des tanks de St Hubert"
(Camp du Moulinet à Pont-Ste-Marie),
"La Laborieuse" (Marques
Avenue) et l’usine
"Châtres"
"La Nouvelle Teinturerie de
St-Julien" (Intermarché) à Saint-Julien-les-Villas.
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Bonjour
RépondreSupprimerDocument exceptionnel, ...celui-ci est particulièrement intéressant .
Les photos de cette période sont relativement rares....
Merci de l'avoir mis en ligne
Cordialement JdH
en vente sur Delcampe.fr
SupprimerBonjour
RépondreSupprimerMerci beaucoup pour le renseignement.
Me voici donc,grace à vous,le dépositaire de ce document témoin d'une époque sombre de notre histoire .
Cordialement
Je viens de découvrir que mon pére à séjourné dans ce camp de juin 1940 à janvier 1941. Je suis souvent allé acheté des vètements dans Marques Avenue, sans savoir que mon père était passé par là...
RépondreSupprimerDidier Turba
Il en est ainsi de lieux aujourd'hui anonymes (pas de plaque du souvenir) dont on ne soupçonne plus le rôle détestable qu'ils ont joués.
RépondreSupprimerJe suis heureux de raviver les mémoires défaillantes.
Bien cordialement, Jacques
Bonjour Mr Fournier,
RépondreSupprimermon grand père a été prisonnier dans ce camps apres sa capture le 17 juin 1940, sauriez vous à qui je devrais m,adresser pour retrouver son matricule de prisonnier?
Merci beaucoup pour votre travail
Olivier Marie
Bonsoir,
RépondreSupprimerMerci pour tout ce travail. Cela éclaire un peu la vie de mon père qui a été prisonnier "au camp des tanks" puis à "l'hôpital des Hauts Clos" du 29/06/1940 au 22/01/1941. Il a ensuite rejoint le Stalag XIIIC. Merci encore.
Pierre B.
Tout renseignement à ce service d'Etat :
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